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équipes de recherche

La recherche au sein du laboratoire IMSIC se structure autour de 4 équipes de recherche. En effet chaque membre s’inscrit, de part ses thématiques, dans une équipe même si les recherches inter-équipes existent et sont encouragées. Les équipes mettent en œuvre deux approches : la recherche-action et appliquée ; la recherche fondamentale, au sens des SHS.

Pour en savoir plus sur nos équipes :

Responsables : Hervé ROSTAING, David REYMOND

Le cœur de l’activité de recherche actuelle de l’équipe 1 se focalise sur l’étude des dispositifs socio-techniques numériques mettant en jeu des processus de traitement de l’information à des fins de création de valeur et de sens pour un milieu professionnel. Ce projet de recherche fait autant appel au champ de recherche en SIC sur les dispositifs numériques que sur l’organisation et la représentation des connaissances.

Membres

  • Titulaires : Hervé ROSTAING, David REYMOND, Franck BULINGE, Valérie LEVEILLE, Eric BOUTIN, Aude INAUDI
  • Émérite : Jean-Max NOYER, Yann BERTACCHINI
  • Associés : Marc TANTI, Kouamvi COUAO-ZOTTI, Fetta BELGACEM
  • Doctorants : Alarc TABARIES, Taina BATISTA DE ASSIS, Sami BEN AMOR, Innocent AZILAN, Maxime GIRAUD, Isabelle CIMINO, Clara GALLIANO.

Méthodologies

La démarche de recherche employée pour investiguer les dispositifs socio-techniques numériques peut s’apparenter à de l’ingénierie critique. Elle met en jeu une posture réflexive alliant la conception de systèmes d’information à l’étude critique de l’influence de ces systèmes sur l’écosystème informationnel d’un milieu professionnel (le dispositif socio-technique numérique). Les méthodes employées sont diverses et peuvent être combinées (pluralisme méthodologique) : analyse de textes, observation participante, enquête (par entretiens ou questionnaires), études des traces d’usage du dispositif technique, méthode expérimentale mais les méthodes quantitatives restent privilégiées. Nos recherches impliquent également une démarche de type recherche-action impliquant des allers-retours entre prototypage, déploiement sur le terrain, enquête d’usage et conceptualisation/théorisation. La phase de conception des systèmes d’information étudiés implique de multiples expertises techniques de l’équipe, notamment en matière de captation des données, de processus d’enrichissement des données, d’organisation des connaissances, de conception et architecture des systèmes d’information, de méthode d’analyses statistiques et lexicales et de représentation synthétique et infographique des grands volumes des données textuelles. Toutes ses expertises sont déployées lors d’études nommées sous le terme générique d’infométrie (qui est sous représentée en France, voire inexistante dans les SIC). La Library and Information Sciences est une discipline reconnue à l’échelle internationale et ce domaine de recherche s’attache à développer les analyses de la production, de la diffusion et de la circulation de documents. Les métriques simples ont fondé les courants de recherche en bibliométrie, les travaux les plus aboutis sont au cœur des dispositifs actuels de recherche d’information. Le Web en a étendu la portée, le terrain et les questions. Il ne s’agit pas seulement de parler de la technologie et de ses usages mais bel et bien de la pratique de ces technologies dans un contexte professionnel répondant à des questions sociétales, environnementales… Le champ émergeant des humanités numériques, données massives en appui, en est la preuve. Ce dernier fait souvent l’objet d’étude par la discipline des SIC selon des méthodes de recherche critique et qualitative. Les méthodes quantitatives ou expérimentales sont rarement mobilisées pour des études en SIC.. L’enjeu aujourd’hui est de conforter une épistémologie par l’observation systématique des écosystèmes informationnels : documents, traces, fils de discussion… tout écrit numérique, toute trace d’un échange numérique. Ces traces numériques peuvent être étudiées par méthodes quantitatives à condition de se créer les “scopes” qui permettent de lire et de produire les observations, de raisonner et d’extraire des faits scientifiques à partir des obtenus latouriens. Avec l’arrivée de l’IA dans la machinerie algorithmique disponible, la rupture est encore plus forte.

Collaborations

Une stratégie partenariale a été développée pour s’allier de collaborateurs sensibles à nos approches singulières mais également pour renforcer les nombreux points d’interdisciplinarité :

  • A l’université de Toulon : Babel, LEAD et LIS ;
  • Au plan national :
    • le laboratoire Transitions Savoirs Médias Territoires, Univ Côte d’Azur ;
    • le laboratoire Gériico, Univ Lille 3 ;
    • le laboratoire BETA – UMR 7522, Univ Strasbourg ;
    • le réseau GIS-URFIST ;
    • l’INIST CNRS, Nancy ;
  • Au plan international :
    • IBICT, Brésil : thèse en cotutelle, soutenance en 2023.

Projets

Deux dispositifs infométriques reconnus internationalement ont été développés au cours de la précédente accréditation :

  • Patent2Net est un outil de formation à l’analyse de brevet et de création de corpus (Reymond 2016, 2021 ; Reymond et Noyer 2022 ; Reymond 2022, 2016). L’outil est désormais utilisé par la plupart des universités brésiliennes du réseau PROFNIT et en France par le réseau des URFIST qui a soutenu ses derniers développements via le réseau GIS (2019-2021).
  • SoViSu, est issu d’un projet initié en 2019 qui avait pour objectif à l’origine de cartographier les compétences des membres d’un établissement de recherche publique. SoViSu est aujourd’hui destiné à l’ensemble de la communauté universitaire pour faciliter sa gestion individuelle de dépôt de sa production sur Hal et médiatiser la Science Ouverte (SO). SoVisu a été soutenu par la SATT (2021) en projet de prématuration. Le dispositif rentre maintenant en maturation (SATT 2022-2024) et va être déployé dans plusieurs établissements (Paris-Saclay, Lille).

Les projets de recherche de l’équipe 1 sont par essence directement liés à des actions relevant du rapprochement science/société et de la politique de science ouverte d’un établissement de recherche publique.

Orientations

Le dispositif socio-technique numérique engendré est questionné afin d’étudier ce qu’il produit comme évolutions sociales, organisationnelles, stratégiques ou symboliques dans ce milieu professionnel. Pour la prochaine accréditation, l’équipe 1 envisage d’étudier :

  • les effets de l’intervention humaine dans les processus de qualification, validation et enrichissement des métadonnées ;
  • les effets des construits mathématiques ou heuristiques mis en œuvre par les traitements de réduction la complexité informationnelle des données (et tout particulièrement les indicateurs et cartographies infométriques construits pour créer du sens à partir des données) ;
  • les effets des construits signalétiques ou sémantiques employés par les traitements du dispositif afin caractériser les données à représenter (granularité des entités représentées, nomenclature normative…) ;
  • l’usage ou le non-usage du dispositif technique : étude des pratiques avant et après le déploiement du dispositif, étude des freins à l’appropriation ou des oppositions au dispositif, l’étude de la surcharge informationnelle ou cognitive procurée par le dispositif
  • les effets du dispositif sur l’écosystème informationnel dans l’organisation de la structure professionnelle ou dans la pratique professionnelle individuelle ;
  • la marge de manœuvre laissée à l’usager pour échapper au déterminisme technique du dispositif, l’aptitude des usagers à saisir la complexité des mécanismes et des traitements informationnels mis en jeu.

Responsables : Céline PASCUAL-ESPUNY, Audrey BONJOUR, Anne GAGNEBIEN, Daphné DUVERNAY

Les défis environnementaux soulèvent de nombreux enjeux pour les sciences de l’information et de la communication, interrogeant directement la pluralité et la multidimensionnalité des rapports à la “nature” ou aux éléments “bio-physiques” portés par les récits et discours environnementaux, dans le cadre de la communication sociétale, institutionnelle, politique, associative mais aussi du travail journalistique.

Membres

  • Titulaires : Céline PASCUAL-ESPUNY, Audrey BONJOUR, Anne GAGNEBIEN, Daphné DUVERNAY, David PEYRON, Felix WEYGAND, Natacha SOUILLARD, Lucia GRANGET, Franck RENUCCI, Stéphane AMATO, Maud PELISSIER-THIERIOT, Pascal BERNARD
  • Émérites : Françoise BERNARD, Christiane PEYRON-BONJAN
  • Associés : Frédérique SUSSFELD, Maya VELMURADOVA
  • Doctorants : Emilie COURAUD, Maelle TRIBONDEAU, Olivier SADOUL, Yannick Stephane NGANOU KWEFEU, Charlotte MICHALAK, Jean-Marc JULLIEN.

Méthodologies

Une approche par les discours et la semio-pragmatique

  • Ces récits et discours charrient par ailleurs des imaginaires/horizons normatifs parfois antagonistes dessinant des lignes de tensions fortes dans les façons d’appréhender les transformations sociétales contemporaines, la transition écologique et sociale, en cours et à venir, dans un contexte où l’urgence et la gravité des crises ne donnent pas lieu aux mêmes réceptions, solutions, ni aux mếmes engagements. Comment les impératifs de RSE sont-ils traduits en discours et en pratiques? 
  • Ces défis, récits et discours environnementaux questionnent également la façon dont les citoyens et collectifs se saisissent des enjeux, que ce soit via des pratiques individuelles ou collectives implémentées dans  des dispositifs participatifs de communication publique ou des mobilisations environnementales. Analyser l’articulation entre discours et pratiques autour de ces modalités d’agir (et leurs freins)  sur les sujets environnementaux permet d’envisager les ressorts de l’action citoyenne dans ses dimensions info-communicationnelles, et la façon dont les dynamiques croisées individuelles, collectives,  de coopération et de conflictualité renouvellent l’action et les discours environnementaux. Les marches pour le climat, le mouvement Zéro Déchet (Zero Waste), “les 150”, sont autant de terrains à investiguer pour saisir ces dynamiques, que ce soient leur “automédiation” “en ligne” et “hors ligne” que leur traitement médiatique. 

Une recherche ancrée sur les changements sociétaux

  • la dimension à la fois mondialisée et localisée des défis environnementaux, les modes de vie, les inégalités environnementales, la transformation des modes “d’habiter” et d’aménager, notamment  les centres urbains questionnent les rapports aux territoires, dans leurs dimensions vécue, sensible, prescriptive et projective mais également les représentations et catégorisations des espaces.
  • Comprendre ces transformations catégorielles, en lien avec les récits et discours sur les territoires permet d’envisager les phénomènes de résistance, d’encouragement ou d’acceptation des changements dans les manières de co-construire les territoires. Les jardins partagés, projets d’équipements et d’aménagements, campagnes de sensibilisation pour la préservation des milieux naturels, témoignages, récits littéraires, etc sont des observatoires possibles.

Des recherche-action en lien avec le territoire

Dans le cadre de la communication sociétale, nous nous intéressons sur le positionnement des parties prenantes par rapport aux différents acteurs présents sur les zones concernées de protection environnementale et comment elles sensibilisent à la protection d’un bien commun.

  • Parmi leurs demandes, la question des changements de comportement s’avère cruciale. Informer, sensibiliser permet de faire évoluer le niveau de connaissances et de conscience éco-citoyenne de leurs publics mais ne se traduisent pas toujours ou pas suffisamment par l’adoption de nouveaux comportements plus respectueux.
  • Nous mobilisons le paradigme de la communication engageante, issu du croisement des domaines des sciences de l’information et de la communication avec la psychologie sociale. La théorie de l’engagement montre que ce ne sont pas les valeurs personnologiques qui conduisent un individu à changer de comportement mais la situation, le contexte, dans lesquels le sujet devient acteur de l’action menée. La communication engageante consiste à répondre aux questions « qui dit quoi ? », « à qui ? », « comment ? » et « en lui faisant faire quoi ? »  (Bernard et Joule, 2004, Girandola et Joule, 2012).
  • Une autre approche, celle des Nudge (Thaler &Sustein) permet également d’agir sur les changements de comportement, par une méthode douce, sous forme de coup de pouce pour inspirer la bonne décision. La théorie du nudge est un concept qui réfute l’idée selon laquelle nous sommes des êtres rationnels dont les choix sont forgés par la raison : pétris de biais cognitifs, nous subissons régulièrement des déviations de la pensée logique par rapport à la réalité.

L’approche par la communication engageante ou les nudge repose sur un pluralisme méthodologique : méthode expérimentale, recherche-action, entretiens compréhensifs, observation-participante.

Collaborations

Académique (échelle locale, nationale, européenne, internationale)

L’équipe 2 est présente au niveau des instances et de la gouvernance, et a l’intention de poursuivre son engagement collectif, au sein de projets académiques locaux et européens (Amidex ODD, partenariats Civis, ANR PAUZAFRUITS), séminaires croisés (CELSA Paris Sorbonne, GRIPIC/ IMSIC). L’équipe construit aussi ses projets innovants académiques dans l’interdisciplinarité (pour AMU : OSU Pythéas, Polytech, IUT, Fac de sports, EJCAM ; pour Toulon : INRAE, IMBE…). Les membres de cette équipe participent au GER ComEnSS (communication environnement science et société) reconnue par l’IECA et qui regroupe des chercheurs internationaux en communication environnementale.

Partenariats socio-économiques

L’équipe 2, déjà très engagée dans des partenariats locaux (Métropole Aix-Marseille Provence, ARB, Graine Paca, OFB, UNCPIE, Bastide à fruits…) au travers de projets scientifiques relevant souvent de recherche-action, s’élargit à des dimensions européennes et euro-méditerranéennes. Elle s’investit également dans un périmètre professionnel par une présence au sein de Conseils scientifiques (Académie des Controverses et de la Communication sensible, Cap Com, Communication Publique, Syntec relations publiques)

Intégration du projet dans la stratégie des établissements tutelles et dans la stratégie du site universitaire

Des membres de l’équipe 2 et 4 portent des projets AMIDEX interdisciplinaires au sein d’AMU et sont impliqués dans différents projets innovants : Tiger, Dream U, CISAM, DU engagement.

Positionnement et contribution des équipes (ou départements pour les TGU) et synergies entre les équipes (départements)

Tout en gardant une spécificité historique sur l’environnement, et plus largement la communication sociétale, l’intégration de nouveaux membres dans l’équipe permet d’envisager des collaborations croisées avec des questions transversales à l’équipe 1, 3 et 4, en particulier sur les questions de culture, de communs, et de participation.

Projets

  • Prochaines rencontres ResCam : Jean-Marc AVRILLA en tant que directeur de l’ESADTPM mais aussi membre de notre ED
  • Projet européen de recherche avec l’ESADTPM et participation à un projet de colloque portée par une équipe régionale sur la thèse création en SIC.
  • Poursuite du projet des tiers lieux culturels : mutations en cours impulsées par ces espaces mais aussi la construction de liens entre artistes et chercheurs
  • École d’été sur les “musées en mutation” en collaboration avec l’université du Québec à Trois-Rivières, le CNAM et le Louvre (mai 2024 à Toulon et février 2025 à Québec pour ces deux premières éditions)

Orientations

Ces différentes orientations collectives nous amèneront sans à discuter de façon plus large de pratiques d’écritures de la recherche qui s’appuient sur le corps vivant (éventuellement celui du chercheur) et sur un ensemble théorique qui poursuit ce que d’autres ont pensé pour les sciences de l’information et de la communication avec une approche, biologique, psychologique et sociale.

En lien avec les thématiques de l’environnement :

  • le vivant, la création
  • la ville de demain, l’alimentation
  • les humanités environnementales/écologiques
  • la question des émotions
  • en lien avec le colloque 2022 sur la communication avec le végétal et le vivant : Ce pas de côté avec le non-humain nous permet de penser les relations humaines différemment en particulier aujourd’hui où les dispositifs numériques influencent les expériences sociales et humaines.

En lien avec l’équipe 3 du laboratoire (projets inter-axes) :

  • sur les processus info-communicationnels entre les humaines et les dispositifs numériques : études sur l’expérience créative et les émotions
    • séminaire sur “corps vivant, expériences, émotions” en donnant une place aux études du sensible dans un contexte numérique.
    • l’étude de corps connectés qui rejoignent les objets connectés (au moment où l’on parle au XXIe s. “d’internet des corps” ou « d’interfaces neurones directes », ces expériences sont décrites à partir de fondements théoriques (plasticités cérébrales, mémoire, etc.) 

En particulier, sur l’ancrage de la recherche avec la formation à Toulon :

  • les parties pédagogiques de la licence TSI (Ingémédia) pourraient être davantage développée par le projet collectif des études qui s’articulent aux écoles supérieurs de danse et d’art afin de nourrir des projets sur la scénographie, l’espace et le corps vivant et le son.
  • un label recherche-création à l’ED 509.

Des actions collectives et dynamiques sur notre territoire :

  • Poursuivre et amplifier les actions avec nos partenaires traditionnels et avec d’autres
  • Une articulation pédagogie-recherche qui fait émerger des problématiques de recherche et de création
  • Un cycle de rencontres à créer avec nos étudiants 
  • 2024-25… l’organisation d’un colloque international « la science sans nom » articulé à un projet européen 

Responsables : Didier COURBET, Marie-Pierre FOURQUET-COURBET, Philippe BONFILS, Hervé ZENOUDA

L’équipe 3 étudie les expériences numériques, usages et influences des médias à différents niveaux du processus info-communicationel : production (au sens large, incluant la création, la conception, les écritures,…) d’un côté, et usages et réception de l’autre. Les objectifs sont d’étudier empiriquement les processus cognitifs, affectifs, comportementaux, expérientiels et sociaux impliqués dans les usages des médias “classiques” et digitaux, des environnements immersifs et de leurs affordances. 

Membres

  • Titulaires : Didier COURBET, Marie-Pierre FOURQUET-COURBET, Philippe BONFILS, Hervé ZENOUDA, Jean-Michel DENIZART, Michel DURAMPART, Alexandre ABELLARD, Jacques GHOUL-SAMSON, Olivier NANNIPIERI, Barbara SZAFRAJZEN
  • Émérites : Philippe DUMAS
  • Associés : Billel AOUFOUNE, Laurent HEISER, Alessandro LEIDUAN, Willy BARROY, Julie GOLLIOT, Pauline REBOUL
  • Doctorants : Ludovic PICARD, David LAMBOLEY, Cristiane TAVARES ROCHA MODENEZI, Victoria ALQUIER, Ousmane ALI BAKO, Marie-Louise BOTELLA, May FOUR, Arbia MATHLOUTHI, Farah TIBOUCHE, Estelle CHANA, Laure-Emeline BERNARD, Virginie GUITTON, Tracy KLEIN, Kevin MARTINEZ-SANNA, Caroline RABOURDIN, Carole GRIMAUD.

Méthodologies

Développant un pluralisme méthodologique, les recherches mettent en œuvre, selon les problématiques, trois types de méthodologies :

  • des méthodes qualitatives (entretiens semi-directifs, méthodes des protocoles verbaux rétrospectifs et concomitants) ;
  • des méthodes expérimentales/quantitatives (au sens de méthodes “dures” : expérimentation sur le terrain et en milieu contrôlé, essai clinique randomisé contrôlé au sein de cohorte médicale, comme Nutrinet-Santé). L’utilisation de la méthode expérimentale (dont les résultats sont également interprétés avec une dimension critique) constitue une des  originalités importantes de l’IMSIC dans le champ de la recherche française en SIC ;
  • des méthodes mixtes qui privilégient le cours de l’action. Elle mixe les approches phénoménologique et sémiopragmatique à partir de cycles d’études adaptés à l’expérience vécue. L’approche par les médiations et la théorie de l’activité permet d’agencer les variables d’étude et l’analyse de ces données selon les phénomènes à observer.

Collaborations

Au niveau d’une approche sectorielle, le montage des axes en équipe a permis au sein de l’équipe 3 de révéler et d’établir une véritable synergie à partir de la santé, l’éducation/formation, le secteur culturel avec des dimension innovantes sur les recherches autour du son ou sur le design d’expérience. Cette synergie peut se développer maintenant avec l’équipe 2 au niveau régional et international en priorité dans les démarches de communication et santé qui ouvrirait aussi une liaison avec des problématiques de développement durable, prévention de risque, éco-responsabilité. Au niveau des recherches portant sur les domaines artistiques et l’éducation, l’engagement dans un CMQ autour des industries créatives portée par l’Université de Nice Côte d’azur mais relayé à AMU et à Toulon devrait permettre de renforcer un ancrage régional inter laboratoires et inter établissements.

Au niveau international :

  • Université Laval-Canada (Pénélope Daignaut) ;
  • State University of Humanities and Social Studies, Kolomna, Russie (Regina Ershova) ;
  • Ecole des Hautes Etudes de Gestion de Neufchatel en Suisse (Julien Intartaglia) ;
  • Université UQAT, Québec (Cathy Vezina) ;
  • Université de Pondichéry, Inde (Radhika Khanna) ;
  • Cinvestad UNAM (Laura Charazo, Sylvie Didot).

Projets

  • Projet E-DEAL (Electronic-Digital Environment for Apprenticeship and Learning, 2021-2023). Analyser un dispositif hybride de formation qui forme aux métiers de la Marine Nationale. Extension de deux projets PIA (NCU et Territoire d’innovation pédagogique CMQ). Contrat de recherche (Région, Université de Toulon, CMQ, IMSIC, Marine Nationale, CFAI Provence. Responsable scientifique: Philippe BONFILS, Ingénieur d’étude: Ludovic PICARD. Budget : 90000 €
  • Contrat Conception et Test d’un serious game sur les accidents de la vie courante chez les enfants, Ministère de la Santé & Cesim Santé,  pour l’application “1000 premiers jours”. Démarrage 2022, Responsable  : Didier COURBET
  • Projet avec le Conseil Départemental du Var, Direction des Affaires Culturelles (en cours de négociation) : dispositif de réalité virtuelle et/ou augmentée dans le cadre de la valorisation du patrimoine (Abbaye de la Celle)
  • GTNum E-scolia. L’objectif du GTnum “Scolia : Renouvellement des pratiques numériques et usages créatifs du numérique et IA” Le GTnum Scolia regroupe des acteurs clés dans le domaine des sciences de l’Education et de la Formation (SEF), des sciences de l’information et de la communication (SIC) et des sciences du numérique afin d’assurer le rayonnement territorial : le LINE, l’IMSIC de l’Université de Toulon, le CAPEF, l’Inspé de Nice, l’INRIA, EducAzur , Terra Numerica , la DANE de l’Académie de Nice et l’Université Côte d’Azur et la structure fédérative SFERE-Provence (FED 4238) de l’Université Aix Marseille
  • Edu2030 : APA régie par la Cassie dépôts et consignations Le groupement souhaite qualifier, grâce à un travail approfondi de diagnostic, les besoins en culture et compétences numériques à développer par la formation des enseignants  et acteurs de l’école, Consortium : Fréquence écoles, S24B / Resnumerica, Class’Code Née d’un PIA, TECHNE. Université de Poitiers, IMSIC. Université de Toulon, LINE. Université de Nice
  • Programme STIM réalisation d’un serious game en rééducation fonctionnelle (initié en contrat CIFRE) portée en valorisation avec un contrat SATT Sud Est, Group clinique Ramsé, société Arcos avec un développement commercial et reversement de financement aux auteurs (Michel DURAMPART, Alexandre ABELLARD, Julie GOLLIOT) et au laboratoire
  • Applications numériques en appui de situations d’aide social et de handicap porté par Alexandre ABELLARD

Orientations

Usages des médias, santé et bien-être

S’intéressant à la fois à la production et à la réception, cette problématique porte sur les usages des médias en lien avec la santé physique, mentale et le bien-être. 

(1) Un premier chantier s’intéresse aux aspects délétères »  des médias.  (1.1) Pour la prévention de l’obésité, nous travaillons sur la conception de procédés communicationnels permettant d’atténuer les influences et les effets délétères de la publicité pour la “malbouffe” issue des industries agroalimentaires,  en utilisant notamment le Nutri-Score.  (1.2) Après avoir travaillé sur les « addictions » liées à Internet et aux réseaux sociaux et  démontré que ces derniers  étaient susceptibles d’aggraver le processus de deuil par exemple, chez les fans lors de la mort d’une célébrité, nous poursuivons l’étude des comportements excessifs et problématiques avec Internet, les médias sociaux et les “écrans”.

(2) Un deuxième chantier s’intéresse aux aspects « bénéfiques » des médias. (2.1) En communication de santé publique, nous concevons et testons des dispositifs (ex : serious game)  dans les secteurs de la prévention des accidents de la vie courante (accidents domestiques, noyades chez les enfants),   et de la nutrition (alimentation et activité physique). Effectuées en partie sur la demande d’instances publiques (Ministère de la Santé, Santé Publique France), ces recherches-action contribuent, depuis plusieurs années, à l’amélioration effective des politiques publiques françaises. (2.2) Après avoir empiriquement démontré que les médias peuvent améliorer, d’une part, notre adaptation à des environnements sociaux aversifs et, d’autre part, notre bien-être individuel et collectif , nous approfondissons l’étude des processus par lesquels les usages médiatiques et numériques contribuent à améliorer deux cas particuliers de bien-être, les bien-être psychologique et social. 

Un travail se mène aussi dans le domaine de la Transition digitale, handicaps et travail social qui s’oriente vers des projets de valorisation en partenariat notamment avec l’ADAPEI et qui prend en compte des orientations de confort, d’accessibilité, de développement de capacités pour des personnes handicapées ou en situation de restriction de mobilité en combinant traitement de signal et appareillage numériques.

La volonté pour la période à venir est de poursuivre et renforcer la stratégie de collaboration et de publication à l’international.  Il sera possible aussi de renforcer la collaboration avec  l’équipe 4 sur les usages  des médias et avec l’équipe 2 sur des démarches de prévention et d’éco responsabilité.  L’équipe 3  participe activement à  la création d’un GER national  « communication et santé »,  animé par Olivier Galibert (université de Dijon/CIMEOS) et Michel Durampart (IMSIC).

Design d’expérience:  Immersion, éducation et santé

(1) L’objectif est d’étudier les  expériences du point de vue des écritures, du design d’expérience utilisateur et d’interface, de la place des utilisateurs à l’articulation d’espaces physiques et d’espaces numériques. Il s’agit, à partir d’études de terrain et de divers chantiers, d’accompagner dans un premier temps les processus de conception et de prototypage de dispositifs numériques. Dans un second temps, les chercheurs s’intéressent aux usages de ces dispositifs. Les applications concernent pour une large part les questions de médiations des savoirs dans les domaines de l’éducation et de la santé.

Les concepts sont mobilisés dans une perspective de définition des expériences vécues à partir d’analyses des effets de présence engendrés, des processus de mise en scène de soi et des différentes formes d’identités et de corporéités possibles (attitudes, postures, gestuelles), et plus globalement d’interactions enrichies et médiatées par le numérique. 

(2)  Éducation/ Formation, transformations des processus cognitifs à l’épreuve des dispositifs numériques

Il s’agit d’entrer au cœur du contexte depuis l’école jusqu’à l’université sur la complexité et les aspérités des transformations éducatives pédagogiques liées à l’intégration des dispositifs numériques. Mobilisant des références telles que l’évolution de la forme scolaire, les processus d’acculturation (approche privilégiée vis-à-vis d’une réification possible du recours à la culture technique), l’expérience en situation, les médiations et remédiations éducatives et les phénomènes d’hybridation qui s’appliquent aussi sur la formation pour adultes  (Programme STIM, création et développement d’un sérious game intégré dans la rééducation fonctionnelle augmentant la capacité des patients à progresser vis-à-vis des méthodes traditionnelles). Ancré régionalement, nationalement, internationalement (Mexique, Québec, Brésil), ces recherches s’appuient sur un capital important d’études quantitatives et qualitatives qui permettent notamment de suivre l’évolution de l’acculturation au numérique et des évolutions d’usages et de transfert d’utilisation entre vie courante et activités professionnelles  de l’école primaire et secondaire mais aussi dans certains aspects liés à l’université. Des partenariats fidélisés ont été engagés avec le rectorat Sud Est, le service recherche de la région (rencontres enseignants et chercheurs réguliers), le ministère de l’éducation , les DANE et DNE… L’inclusion dans des consortiums et les réponses à appels d’offre ambitieux permettent à l‘équipe mobilisée (dans une démarche  interdisciplinaire mobilisant également  les sciences de l’éducation et les sciences cognitives) d’accompagner des projets expérimentaux et des incubations de projets innovants  (partenariat notamment avec les Dane en région  avec des publications sous forme de livre blancs, d’un ouvrage collectif à venir, dans des revues qualifiantes et internationales (traduction en anglais et en espagnol) et se sont inscrites aussi dans les états généraux du numérique en 2020.

L’objectif est maintenant d’aller au bout d’une démarche de compilation sur plus de 10 ans de recherche à partir d’études quantitatives et qualitatives sur les usages et usabilités des enseignants et élèves avec le numérique afin d’établir une perspective de type observatoire de l’éducation numérisée. Il s’agit de produire au moins deux ouvrages spécifiques qui traduiront l’expertise du laboratoire entre acculturation, expérience, modalités cognitives et médiation des savoirs et de valoriser de façon plus spécifique, au niveau international, un partenariat actif solide établi avec les instances, acteurs, services concernés par ces évolutions face aux problématiques d’une insertion/confrontation avec les dispositifs numériques. Nous avons pour ce faire deux atoûts solides : les associations savantes directement reliées à L’IMSIC, TICEMED (sur une dynamiques méditerranéenne conforme à un marqueur identitaire du laboratoire) et le Réseau RUN (agissant sur un plan pédagogique et scientifique dans le domaine multi média avec des nombreux établissements internationaux mobilisé) et des contacts fertiles avec le CInvestad (UMAN de Mexico, colloques et publications déjà réalisés, le Canada, et l’initiation d’une collaboration avec l’université de Pondichéry relatif  à l’enseignement à distance).

Écritures multimodales, création et réception en milieu numérique

Envisagés comme des dispositifs d’énonciation du changement social, les dispositifs numériques sont le lieu où se forgent de nouvelles expériences participant de phénomènes disruptifs entre fictions et rationalités. Dans ce cadre, la notion de multimodalité sera particulièrement étudiée dans un chantier autour des sémiotiques multimodales (rapports image/son/geste), D’autre part, nous travaillons sur les transformations de la création et de la réception dans le champ des industries culturelles (industrie musicale, cinéma, jeux vidéo) : hybridation généralisée, effritement des frontières (entre les genres, les sphères culturelles (populaire/savant), les espaces géographiques…). 

Pour traiter ces trois problématiques communicationnelles, les chercheurs appliquent des ressources théoriques issues, premièrement, des sciences comportementales, cognitives et psychosociales (concepts d’attitude, de communications persuasive et  engageante, d’automatismes cognitifs) (problématique 1.1 surtout). Deuxièmement, de la santé (bien-être, nutrition, changement des comportements délétères) (problématiques 1.1 et 1.2 surtout).  Troisièmement, des paradigmes phénoménologiques, sémio-pragmatiques, médiologiques et, des notions récemment travaillées par les recherches en SIC dans le domaine du numérique,  comme celle d’expérience (problématique 1.2 et 1.3 surtout)

Responsables : Alexandre JOUX, Pauline AMIEL

L’équipe 4 a été créée au sein de l’IMSIC, en 2018. Elle répond à la volonté et au projet de développer et structurer, en étroite relation avec les ressources humaines, cognitives et l’expérience de l’EJCAM, des travaux de recherche qui s’inscrivent dans le paysage national et international de la recherche en journalisme. Les pratiques journalistiques sont inséparables des dispositifs organisationnels et sociaux au sein desquels elles s’accomplissent (processus de production, d’organisation, de coordination de l’activité des journalistes). En déplaçant la focale à un niveau plus large, dans le contexte actuel d’hybridation des formats et de convergence des médias, des acteurs de l’internet et des télécommunications, ces pratiques sont en outre de plus en plus liées à l’évolution des environnements médiatiques et numériques et de l’entreprise de presse. Cet écosystème-là s’interface par ailleurs avec l’environnement social lato sensu. Alors que le statut de l’information est, sinon décrié, au moins contesté dans les espaces numériques où dominent les logiques de plateformes (relativisme informationnel, succès des « fake news », importance des « opinions » et déclin relatif de l’exigence de rationalité), les rôles du journalisme doivent alors être ré-évalués et repensés dans une perspective politique. Cette articulation entre journalism studies et enjeux politiques de l’information est cœur des travaux de recherche de l’équipe et l’inscrit pleinement en SIC, le journalisme étant conçu comme une pratique info-communicationnelle.

Membres

  • Titulaires : Alexandre JOUX, Pauline AMIEL, Marc BASSONI, Stéphane CABROLIE, Virginie SONET, Benoit D’AIGUILLON, Stéphanie LUKASIK
  • Émérite : Jean-Baptiste LESOURD
  • Associés : Karen NUVOLI
  • Doctorants : Alexia CAPPUCCIO, Nina BARBAROUX-PAGONIS, Sohaila ERFANI,

Méthodologies

En interrogeant les mutations du journalisme avec les outils théoriques des SIC et la mobilisation d’outils issus d’autres sciences humaines et sociales, l’objectif de cette équipe est d’étudier un champ d’activité en constante évolution et les enjeux politiques du journalisme dans un jeu complexe de relations qui impliquent :

  1. les entreprises de presse, avec leurs logiques économiques voire commerciales, et de plus en plus les médias et les acteurs de l’internet (intermédiaires de services, opérateurs) dans des logiques nouvelles de convergence et de diversification des recettes (amarrage à des domaines non informationnels tels que le divertissement et l’événementiel). L’équipe dispose de ce fait d’une solide expertise en socio-économie des médias ;
  2. les acteurs, au sein de l’entreprise (journalistes, managers, propriétaires) et, à travers eux, la communication normative sur le journalisme (représentants des salariés et de « la profession », syndicats, médiateurs, comités d’éthique, think tanks, commissions, etc.). S’ajoutent des profils nouveaux de journalistes, dont la pratique s’inscrit sur les marges ou aux frontières des activités considérées comme relevant du cœur de métier, donnant naissance à des reformulations du journalisme dans sa dimension professionnelle, éthique mais aussi épistémologique (data journalism, mobile journalism, market-driven journalism, data analyst, social media manager, journalisme de communication, journalisme citoyen ou participatif, journalisme de solutions, etc.) ;
  3. les publics en tant que destinataires de l’information, comprise ici tout à la fois dans sa dimension commerciale (rapport entre ligne éditoriale et demande – lecteurs comme annonceurs) et dans sa dimension sociale et politique. Certains sites comme celui du Guardian en ont fait un axe central de leur développement en misant sur l’open journalism ;
  4. les interrelations entre organisations de presse, acteurs et publics d’une part et, d’autre part, les autres environnements : institutions, cultures, normes et conventions diverses ;
  5. une approche du journalisme saisi à l’aune des « fake news » qui traite du statut de l’information d’actualité, de sa prétention épistémologique et des enjeux normatifs qui lui sont liés dans un contexte de « désordre informationnel ».

Le pluralisme méthodologique est privilégié dans l’analyse des mutations du journalisme et des environnements médiatiques, en mobilisant, notamment et à la fois, des enquêtes empiriques quantitatives et qualitatives (méthode compréhensive, observation participante ou silencieuse, approches ethnographiques…), des analyses de discours, de contenus (écritures, formats, récits, représentations…) et des monographies économiques. La comparaison internationale des pratiques et représentations du journalisme est aussi mobilisée afin de contextualiser et de problématiser les enjeux qui sont ceux des producteurs de l’information d’actualité.

Collaborations

  • CEJER (Présidence, Stéphane CABROLIE, MCF EJCAM)
  • Université Antonine (Liban : Joseph MOUKARZEL, directeur du centre de recherche sur le journalisme) : accord de partenariat pédagogique et de recherche en cours / porteur Alexandre JOUX, EJCAM-IMSIC)
  • Échanges inter-laboratoires via le Réseau Transméditerranéen de recherche en communication (RTRC) (membres du bureau pour l’EJCAM : Benoît D’AIGUILLON et Alexandre JOUX)
  • Hermès – CNRS (comité éditorial)
  • Thèse en cotutelle avec l’Université de Rome – La Sapienza
  • Les Cahiers du Journalisme (comité éditorial)
  • La revue européenne des médias et du journalisme (comité éditorial)

Projets

  • Journalistic Role Performance (JRP, équipe française coordonnée par l’équipe 4 de l’IMSIC réunissant quatre laboratoires et participant à un projet international regroupant des chercheurs de 31 pays). Projet financé et soutenu par AMIDEX (initiative d’excellence d’Aix Marseille Université).
  • Volet « journalisme et médiation scientifique » au sein de l’Observatoire des publics et des pratiques de la culture d’Aix Marseille Université. Projet financé par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
  • Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM). Enquête sur les représentations de la déontologie journalistique, partenariat IMSIC/CDJM.
  • Les Rencontres Connaissance du territoire, projet de valorisation scientifique co-porté IMSIC/EJCAM, en partenariat avec la Région Sud et l’INSEE. Financement Région Sud (depuis 2018).
  • Projets finalisés depuis 2018 : ANR Pil (Pluralisme de l’information en ligne) et REACOM (avec le rectorat de Nice et la DANE)
  • Projet pédagogique et de recherche sur la sensibilisation des collégiens et lycéens aux risques des « fake news ». En partenariat avec le Rectorat de NICE, DANE.

Orientations

Parmi ses objectifs, l’équipe 4 ambitionne d’approfondir son expertise sur les enjeux politiques de l’information et du journalisme comme pratique info-communicationnelle en s’appuyant notamment sur plusieurs terrains de recherche : les journalistes scientifiques comme espace professionnel original pour penser l’épistémologie du journalisme ; la comparaison des cultures journalistiques pour penser les représentations des rôles journalistiques d’une part, des liens entre journalisme et démocratie d’autre part, notamment dans l’espace méditerranéen (en partenariat avec le RTRC) ; enfin, dans une approche plus centrée sur l’environnement socio-économique, une réflexion sur les modèles économiques de l’information et la notion d’indépendance pour les médias d’information et pour les journalistes.