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Benjamin NOURY,

doctorant au laboratoire IMSIC soutiendra sa thèse de doctorat, sous la direction de Céline PASCUAL ESPUNY, professeure des universités à Aix -Marseille Université,  et de Nils FERRAND, chercheur à l’UMR G-EAU INRAE , intitulée :

Acceptabilité sociale et communication participative. Le cas de la réutilisation des eaux usées traitées dans le Luberon

La soutenance aura lieu le lundi 12 juillet 2021 à 14h, à l’IUT d’Aix-en-Provence (salle A020).

Le jury est composé de :

  • Nicole D’ALMEIDA, professeure des universités au CELSA, Université Paris-Sorbonne | Rapporteur
  • Rémi BARBIER, professeur des universités à l’ENGEES, Université de Strasbourg | Rapporteur
  • François ALLARD-HUVER, maître de conférences au CREM, Université de Lorraine | Examinateur
  • Nicolas ROCHE, professeur des universités au CEREGE, Aix-Marseille Université | Examinateur
  • Céline PASCUAL ESPUNY, professeure des universités à l’IMSIC,  Aix-Marseille Université | Directrice de thèse
  • Nils FERRAND, chercheur à l’UMR G-EAU, INRAE | Co-directeur de thèse
  • Jacques BERAUD, chef de projet senior DET, SCP | Invité

Résumé

Dans le contexte actuel de changement climatique, les ressources en eau en France sont soumises à une forte pression. Les évènements extrêmes s’intensifient avec davantage de catastrophes naturelles liées à l’eau et des sécheresses plus fréquentes. La réutilisation des eaux usées traitées (REUT) est une des solutions mise en avant par l’Etat français pour lutter localement contre le manque d’eau. Cette pratique est encore peu développée et son acceptabilité sociale inquiète.

Adossée au projet Read’Apt, cette thèse Cifre est financée en partie par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et co-encadrée par la SCP, IMSIC et INRAE. Elle s’intéresse à l’intégration d’un objet technique, la REUT, au sein d’un territoire sujet à une aridité chronique, le Luberon. L’acceptabilité sociale est au cœur de ce travail doctoral qui décortique cette notion « embarrassante » avant de la mobiliser, non pas comme un but à atteindre, mais comme un principe de co-construction.

Ce travail propose une analyse détaillée de la réception sociale de la REUT. L’originalité de cette recherche-action est d’aborder également un schéma communicationnel bidirectionnel au sein d’espaces de médiation. Des dispositifs de communication participative ont été conçus dans la perspective d’une transformation conjointe de l’objet technique et de l’usager. Une méthodologie mixte basée sur des enquêtes, entretiens, ateliers et sessions de jeux sérieux a été déployée. Les résultats obtenus posent des premiers jalons pour envisager l’association des termes de participation et acceptabilité dans le champ de la communication environnementale.