À l’heure où les conflits politiques et militaires s’intensifient, l’information est mise en péril. « L’information est la première victime de la guerre », entend-on communément. Si la formule fait mouche, l’idée qu’elle contient n’en est pas moins préconçue et surtout de moins en moins convaincante au cours de ces dernières décennies, qui ont vu progressivement le passage d’une « information-victime » à une information collaborative, voire une « information-bourreau » (Information Warfare). Par exemple, la guerre en Ukraine, amorcée en 2014, mais accélérée par l’invasion des armées russes en 2022, invite à repenser l’évolution des dispositifs de contrôle des représentations et à saisir dans quelle mesure la transformation des écosystèmes de l’information change les conditions de production de sens, modifie la circulation des représentations et remodèle les imaginaires politiques d’un conflit armé.
Cette journée d’étude coorganisée par les laboratoires IMSIC et Sic.Lab Méditerranée, fait suite à une première rencontre scientifique dédiée à la couverture médiatique du conflit russo-ukrainien en novembre 2023 organisée à Cannes, au Campus Georges Méliès. Certains travaux présentés pour cette deuxième rencontre ont été financés par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) dans le cadre du projet Discours en situation de crise et de conflit en Europe d’aujourd’hui.
- Télécharger : programme complet
- Date : 4 décembre 2025
- Horaire : 9h00 – 17h00
- Lieu : EJCAM, 21 rue Virgile Marron (13005 Marseille)
- Organisateurs : Billel Aroufoune (Maître de conférences, Université de Toulon), Alexandre Joux (Professeur des universités, Aix-Marseille Université), Nicolas Pélissier (Professeur des universités, Université Côte d’Azur).