La journée sera rythmée autour de trois questionnements :
1. Les enjeux transversaux majeurs liés au numérique modifient-ils en profondeur les pratiques scientifiques ? Ces usages, ces outils et leurs objets dits numériques sont-ils vraiment nouveaux ? Pourquoi parle-t-on du numérique dans la science et surtout est-ce que le numérique induit de nouvelles méthodes complémentaires à celles qui lui préexistaient ?
2. Quelles pratiques scientifiques ces technologies numériques influencent-elles concrètement? Est-ce la collecte, le traitement des données, la mise en forme ou la diffusion, et comment le font-elles ? De même, ces technologies numériques sont développées au sein de diverses disciplines tant des Sciences et Techniques Médicales que des Sciences Humaines et Sociales, l’interdisciplinarité est-elle alors de mise autour de ces technologies numériques et de leur application dans les travaux de recherche ?
3. Dans le cadre des formations dispensées aux communautés scientifiques universitaires, faut-il suivre le rythme incessant d’arrivée de nouveaux outils pour équiper les pratiques scientifiques ? Faut-il former à des outils sur le développement desquels les chercheurs n’auront aucune prise ? Faut-il aussi former les chercheurs aux prismes et aux biais sociotechniques inclus dans ces technologies numériques ?